Neuf élèves du collège ont la chance de participer à cette aventure. Dans ce cadre, ils ont été accompagnés jusqu’ici par plusieurs intervenants de cette grande école internationale d’art.
Le jeudi 21 janvier, Lucie Ménard, la responsable du service éducatif est venue expliquer le fonctionnement du Fresnoy, Sa présentation a permis de comprendre les spécificités de cette école d’art internationale hors norme. Le Fresnoy développe une pédagogie de projets. Dans cet établissement, l’expérience de terrain est la source de tous les apprentissages. L’école donne les moyens à ses étudiants de réaliser des œuvres ambitieuses. Elle met à disposition des ingénieurs, des techniciens, mais aussi des ateliers à la pointe de la technologie. Le Fresnoy est résolument tourné vers les pratiques artistiques numériques.
Tous les ans, les élèves du Fresnoy présentent leur production lors de l’exposition qui s’intitule « Panorama ». Cette année, c’est l’exposition Panorama 22 qui a ouvert ses portes. Elle n’a pu accueillir les visiteurs qu’une quinzaine de jours avant le confinement. Elle sera peut-être prolongée jusqu’à la fin de l’année. Nous l’espérons, car nos élèves de quatrième qui se sont engagés dans cette cordée désirent vivement pouvoir rencontrer les œuvres qu’ils ont découvertes à travers des photos ou des vidéos.
Le 28 janvier, Yosra Mohjtahedi est venue présenter au collège son travail. Elle a fait le récit de son parcours atypique. Yosra a grandi en Iran. Les échanges entre l’artiste et les élèves ont été passionnants. Yosra a aussi proposé de participer à un atelier. Pour les faire entrer dans son univers, elle leur a demandé de réaliser une sculpture en s’inspirant des formes que la nature nous offre. Les collégiens ont ainsi eu l’occasion d’associer dans leur production de l’argile et des éléments végétaux.
Le 4 février, Lucien Bitaux est venu au collège. Il a expliqué aux élèves ce qui a motivé sa décision d’intégrer l’école du Fresnoy puis il a réalisé une présentation de ses projets. Il travaille sur des dispositifs optiques qui interrogent la vision. L’atelier qu’il a proposé a permis d’entrer de plain-pied dans sa démarche artistique. À l’aide de lentilles et de différents prismes, les élèves ont littéralement manipulé la lumière en la diffractant, en la modulant, en la transformant. La classe plongée dans le noir est devenue un véritable laboratoire, dans lequel ils ont exploré librement, à l’aide de petites lampes torches, les possibilités des dispositifs qu’ils venaient d’inventer. Les photographies prises à ce moment révèlent une grande variété de formes colorées et lumineuses. Les images abstraites réalisées pendant l’atelier peuvent évoquer une ville éclairée, un arc-en-ciel, un coucher de soleil, une aurore boréale…