Cordée de la réussite « Le Fresnoy »: rencontre-atelier avec l’artiste Hideyuki Ishibashi

Le vendredi 4 juin, nous sommes partis au Fresnoy à pied en raison de la grève des transports.

C’est la toute première fois que nous pouvions nous rendre dans cette grande école d’art contemporain.

À notre arrivée, Lucie Ménard nous a accueillis et présenté les locaux.

Nous avons eu l’occasion d’assister très rapidement au montage de l’exposition Panorama 23.

Dans la nef, le personnel s’affairait pour fabriquer des parois afin de dessiner différents espaces qui accueilleront les œuvres des artistes-étudiants du Fresnoy.

Nous avons ensuite fait la connaissance d’Hideyuki Ishibashi.

Il était, en 2018, élève au Fresnoy. Il est aujourd’hui artiste et expose ses œuvres en France et au Japon. Il est venu pour nous faire découvrir son parcours de plasticien. Il a commencé ses études dans une école d’art au Japon et les a poursuivies au Fresnoy. Il a ainsi eu l’occasion de développer des projets très personnels. Il s’intéresse et interroge particulièrement la notion de temps. Il l’utilise comme un matériau. Il superpose, condense, juxtapose les différents temps de ses
images pour en produire de nouvelles.


Après une plongée dans l’univers de l’artiste, nous nous sommes lancés dans une pratique photographique très ancienne (1842). Nous avons réalisé différents cyanotypes. C’est une technique, qui permet d’enregistrer et révéler les ombres des objets sur un papier photosensible. Exposé à la lumière, il devient bleu. Protégé des rayons lumineux, il reste blanc.
Dans un premier temps, nous avons réalisé un travail de collage. Nous avons prélevé et associé des morceaux de photographies anciennes développées sur papier transparent afin de créer une nouvelle image. Une fois le travail terminé, nous avons placé notre production sur un tissu imprégné d’un réactif photosensible. Pour accélérer le temps d’exposition à la lumière, Hideyuki a proposé d’utiliser une insoleuse.
Après un court passage dans cette machine, il ne restait plus qu’à immerger le tissu dans des bacs à eau. C’est à ce moment que l’image se révèle dans son état définitif.
Pour terminer, nous sommes allés à l’extérieur, dans les jardins du Fresnoy. Nous avons collecté différents éléments comme des fleurs, des plumes, des morceaux d’écorce, des feuilles, un oiseau mort… que nous avons ensuite posés sur du papier photosensible. Au bout de quelques minutes d’exposition au soleil, nous sommes rentrés pour fixer ces nouvelles images sur les supports insolés.


L’heure du départ approchait en même temps que la pluie qui commençait à s’abattre sur la Ville de Tourcoing. De retour au collège, nous étions trempés, mais satisfaits de notre matinée passée au Fresnoy.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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